S’inscrire dans la Roue du Temps, Ou comment faire du temps notre allié.

Oui le temps passe, court, file, s'accélère !

Le présent devient le passé à une vitesse qui bien souvent nous effraie et nous avons tendance à considérer le temps comme notre pire ennemi.

En effet, dans une société qui fait l’apologie du succès et de la jeunesse, le rythme effréné qu’on peut nous imposer… ou que nous nous imposons… a de quoi donner le vertige !

Nous pouvons lutter contre le temps qui passe pour repousser ou tenter d’annuler ses effets.

C’est une des missions que se sont données la science et la médecine et qui nous permettent de vivre et de vieillir dans des conditions bien plus confortables que par le passé.

Faut-il cependant aller jusqu’à repousser, à l’extrême, les frontières de la mort dans une quête d’immortalité ? Je ne rentrerai pas dans ce débat !

En fait, le temps est-il vraiment notre ennemi ?

Nous pouvons aussi admettre que le temps EST, et que comme tout le vivant, l’être humain s’inscrit dans ses cycles.

Nous ne pouvons pas changer ce qui EST, mais nous avons la liberté (le fameux libre-arbitre !!!) de choisir l’angle sous lequel nous l’envisageons (On en revient toujours à la sempiternelle histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein !).  

Le temps : un repaire

Depuis toujours, l’homme a observé le ciel et repéré des phénomènes périodiques.

On constate qu’il a très tôt ressenti le besoin de mesurer le temps et ses observations astronomiques ont ainsi servi de références à la constitution des premiers calendriers.

Si l’homme avait besoin de prévoir les périodes de chasse, d’organiser sa vie agricole, sociale, il a, depuis la nuit des temps, intimement lié les cycles des astres à sa spiritualité :

On retrouve des célébrations des solstices et des équinoxes par les premiers peuples partout dans le monde.

Dans la tradition védique, chaque phase lunaire est associée à une déité. Son histoire, ses attributs décrivent symboliquement les lois de la nature qui sont animées durant cette phase :

On peut ainsi choisir un comportement propice à l’énergie de chaque jour et une date appropriée à chaque action.

On retrouve ce même concept à travers les 20 « nawals » (jours) du Tzolkin, le calendrier Maya.

Et notre calendrier préserve lui aussi cette notion : la dénomination des jours de la semaine est en lien avec un astre associé à une divinité :

·       Lundi, la Lune, la Déesse

·       Mardi, Mars, Mars

·       Mercredi, Mercure, Mercure

·       Jeudi, Jupiter, Jupiter           

·       Vendredi, Vénus, Vénus

·       Samedi, Saturne, Saturne

·       Dimanche, Le Soleil, le Dieu

Il existe encore, dans la tradition populaire des croyances ou superstitions liées aux jours de la semaine. Par exemple, le mardi dominé par Mars le dieu de la guerre est favorable pour livrer bataille, au sens propre comme au sens figuré : c’est ainsi un jour propice aux négociations commerciales.

Il est cependant déconseillé de polir une lame ou de se couper les ongles ce jour-là (ce sera le vendredi selon d’autres versions).

On constate, depuis quelques temps, une recrudescence de courants de pensée (comme l’anthroposophie et l’agriculture biodynamique de Rudolf Steiner, le néo-druidisme, la wicca, …entre autres) qui cherchent à renouer avec l’esprit d’anciennes traditions et prennent en considération les cycles des astres, de la lune, des saisons que ce soit pour l’agriculture, les soins (des plantes, des animaux, des hommes), les rites …

Mon expérience

Personnellement, je n’aime pas m’enfermer dans quelque mouvement que ce soit, ce qui ne m’empêche pas lorsque qu’une idée résonne en moi, d’essayer d’en savoir plus, et surtout d’observer, d’expérimenter.

Par exemple :

On sait que l’eau est le principal constituant du corps humain. En effet, l’organisme d’un adulte est composé à 65% d’eau, et son cerveau à 90% !

Je me dis que si la lune est capable d’avoir une influence sur la mer et d’être à l’origine des marées, il y a fort à parier qu’elle a aussi une influence sur nous, … même si aucune étude scientifique ne l’a formellement démontré.

J’ai choisi de suivre depuis des années le rythme de la lune, pour ma santé, mes soins de beauté… je trouve que cela me permet de prendre soin de moi en conscience.

Mais c’est surtout pour mon évolution personnelle que j’en tire le plus grand bénéfice :

Comme vous l’avez sûrement constaté, certaines périodes comme la rentrée, ou le début d’année sont propices au renouvellement :

·       On fait le point sur ce que l’on a accompli,

·       On envisage ce que l’on souhaite changer ou mettre en place,

·       On prend de « bonnes » résolutions

On peut tout simplement en faire autant à la nouvelle lune et à la pleine lune.

Pour résumer très rapidement :

·       À la nouvelle lune :

     On va faire des « vœux » : émettre un vœu, un souhait permet de définir clairement dans notre esprit nos besoins, nos envies, notre vie idéale ;

     On met en place de nouveaux projets et des actions pour concrétiser nos intentions ;

·       Jusqu’à la pleine lune :

     On sera en phase active,

·       À la pleine lune

     On renouvelle nos vœux,

     On fait le point et les éventuels réajustements nécessaires,

·       De la pleine lune à la nouvelle lune :

     On termine les « dossiers » en cours,

     On se déleste de ce qui nous et devenu inutile,

     On est davantage en introspection.

Ce que j’apprécie particulièrement dans cette pratique, c’est le cadre et le rythme qu’elle donne à mon cheminement.

En effet, cela me permet de revenir régulièrement sur ce qui est important pour moi, de faire le point et si besoin, tel un archer, de réajuster mon tir pour atteindre les buts que je choisis de me fixer.

Pour en revenir à mon exemple précédent concernant les bonnes résolutions que l’on peut prendre à la rentrée ou au nouvel an, combien sont celles que l’on arrive à tenir sur toute l’année ?  

 

Le cycle lunaire m’apporte un rythme qui me convient. Il me donne une meilleure visibilité du chemin parcouru et de ce qu’il me reste à accomplir. Il m’est d’une aide précieuse pour tenir le cap, pour ne rien lâcher

À nous de choisir !

Cependant, que l’on choisisse un rythme lunaire, le cycle des saisons, la combinaison des deux, tel ou tel autre calendrier traditionnel, peu importe, ce qui me semble intéressant c’est de conscientiser les rythmes du temps et de s’en vivifier.

Tout comme la nature se régénère chaque printemps, s’inscrire dans la roue du temps peut être une opportunité de vivre notre évolution en conscience, de progresser et si besoin, de prendre régulièrement de nouveaux départs.

On peut même atteindre l’idéal de considérer chaque jour comme une nouvelle porte ouverte sur tous les possibles !

 

Finalement, on a le choix de voir le temps comme une fatalité qui nous mène à une fin inéluctable, ou comme une opportunité de nous régénérer à chaque instant ! 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *